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Au menu de cette revue de presse internationale du lundi 3 juillet, la prise imminente de Mossoul annoncée par les forces irakiennes, l’arrivée en nombre de migrants sur les côtes italiennes depuis une semaine, et le match Trump vs CNN.
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On commence cette revue de presse internationale en Irak, où les forces irakiennes affirment que la reprise totale de la ville de Mossoul n’est plus qu’une question de jours.
Azzaman affirme même que l’organisation État islamique est en train de vivre ses «derniers soubresauts» dans ce qui fut sa capitale auto-proclamée. Le journal irakien évoque des jihadistes pris au piège, acculés dans la vieille ville en ruines, au bord du Tigre - là où se trouvent encore des civils, incapables de fuir. Là-même où Abou Bakr Al Baghdadi avait annoncé la création d’un soi-disant «califat», à partir duquel il entendait conquérir le reste de l’Irak. Trois ans plus tard, ce n’est pas entre ses mains que se retrouve le pays, mais entre celles du Premier ministre Haider al-Abadi, selon The Wall Street Journal – un dirigeant que le quotidien présente comme étant jugé acceptable par tous, sans être le favori d’aucun camp. Cet ancien ingénieur de 65 ans aurait réussi à transformer ce statut «terne» en force «décisive», à l’opposé de son prédécesseur, Nouri Al-Maliki, issu comme lui du parti chiite Dawa, mais jugé beaucoup plus clivant. Selon The Wall Street Journal Haider al-Abadi a multiplié les gestes envers les pays arabes sunnites de la région, tout en préservant les liens avec l’Iran. Le journal revient en outre sur ses défis à venir, les pressions exercées par les différentes minorités en faveur d’une autonomie accrue, notamment au Kurdistan, et la dégradation des relations entre les États-Unis et l’Iran, susceptible de bouleverser, évidemment, le précaire équilibre irakien.
À noter également, la mise en garde de l’Italie, qui menace de fermer ses portes aux migrants. D’après La Stampa, le problème a été évoqué lors du rendez-vous d’urgence qui s’est tenu hier entre les ministres de l’Intérieur français, allemand et italien, tandis que l’Italie a vu arriver 10 000 migrants africains en près de 48 heures la semaine dernière. Ces arrivées massives provoquent la colère de Rome, qui laisse entendre qu’elle pourrait interdire les côtes italiennes à une partie des clandestins, ce qui obligerait ses voisins à les accueillir directement. L’Italie demande aussi une régulation des sauveteurs en mer, en accusant certaines ONG humanitaires de «collusion» avec les passeurs, selon La Croix, qui explique que certaines associations se sont retrouvées «dans l’engrenage d’un système non maîtrisé», la question étant de savoir si la présence de navires d’assistance au plus près des côtes libyennes favorise l’industrie criminelle des passeurs. D’après le journal, Rome et Bruxelles étudient en ce moment-même un projet de code de conduite européen pour définir des critères plus sévères encadrant l’intervention des associations - un véritable «casse-tête», selon La Croix. Le journal rappelle la difficulté de concilier l’obligation d’éviter les morts en mer, qui est un principe élémentaire du droit maritime – et celle de lutter contre les passeurs.
Ces passeurs soumettent les migrants à des traitements épouvantables. The Washington Post s’est notamment rendu dans deux centres de rétention de Tripoli, en Libye, pour y recueillir les témoignages des candidats au départ. Des Africains dont un chef tribal libyen dit qu’ils «ne sont pas traités comme des êtres humains», mais comme une «marchandise», même si certaines marchandises sont sans doute traitées avec plus d’égards que la plupart de ces migrants… Parmi eux, Ishmael Konte, 25 ans, originaire de Sierra Leone, témoigne du sort que lui ont réservé ceux-là même qui étaient supposés lui ouvrir les portes de l’Eldorado: «ils m’ont tabassé, battu, frappé, pendant que j’étais au téléphone avec ma mère, pour qu’elle puisse m’entendre pleurer». Vendu par des passeurs à un Libyen, le jeune homme dit n’avoir reçu pour toute nourriture qu’un plat de gruau un jour sur deux. L’un de ses compagnons d’infortune, un Gambien, raconte quant à lui comment ils en étaient réduits à boire l’eau des toilettes.
Aux États-Unis, Donald... Lire la suite sur notre site web.
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