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La Cité d’Arkaïm est un site archéologique russe situé dans le sud-est de l'Oural, au nord-ouest de la frontière avec le Kazakhstan, daté entre 2000 et 1500 av. J.-C. Cette datation suggère que le site était contemporain de l'expansion indo-iranienne vers l'Asie du Sud et vers l'Anatolie.
Le mystérieux site fut découvert par des archéologues en 1987 dans le cadre de travaux et études menés pour la construction d'un réservoir de barrage. En effet il fallait s’assurer qu’aucun site de valeur ne se trouve dans la region. Auparavant, plusieurs autres sites archéologiques avaient déjà été repérés mais sans donné lieu à des découvertes interessantes. Ces sites seront alors considérés comme sans intérêts et prêts à être inondés, au même titre d’Arkaim. Heureusement après deux ans de lutte acharnée, le Conseil des ministres de la fédération de Russie déclare la zone comme aire protégée en raison de sa valeur historique.
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Au cours des mois suivants, précipité par l’effondrement du bloc soviétique, le Conseil des ministres déclare officiellement l'annulation du projet de réservoir et fait d'Arkaïm un « musée historique et géographique ».
La découverte fut faite lorsque les archéologues repèrent des talus de forme étrange au milieu de la steppe. Cette découverte relança des débats clivant et controversés initiés dès les années 1970, au sujet de l'origine dans cette region d’un supposé peuple indo-européen.
Dans la décennie qui a suivi la découverte d'Arkaïm, plus de vingt autres sites similaires, circulaires ou rectangulaires, ont été découverts dans le sud de l'Oural.
Tous sont datés entre le 1800 et 1600 av. J.-C. Cette vaste zone a été surnommée par les archéologues le « pays des villes fortifiées » et s'étend sur une superficie d'environ 60 000km2 soit la superficie environ de la Croatie ou de la péninsule du Sianï en Egypte.
Plus récents de qq centaines d’années, certains de ces sites présentent des vestiges mieux conservés et plus impressionnants que ceux visibles à Arkaïm, meme si ce dernier est plus connu du grand public en raison de la médiatisation dont il a fait l'objet quand les archéologues luttaient pour sa sauvegarde. Malheureusement sa reputation peine encore à depasser les frontières de la Russie.
Arkaïm était une forteresse circulaire d'environ 150 m de diamètre, protégée par deux murs d'enceinte concentriques d’une épaisseur de 4 à 5 m pour une hauteur de 5,5 m, le tout entouré d’un fossé de 2m de profondeur. Le site d’Arkaim couvre une surface d'environ 20 000 m2.
À l'intérieur étaient disposées une soixantaine de maisons semi-enterrées de de 110 à 180 m2 pourvues de foyers, de celliers, de puits et de fourneaux pour la forge du métal. Elles donnaient sur une rue longée par un égout de drainage et des trous de collecter d'eau. Une cité donc déjà bien organisée.
Bien que le site ait été incendié et abandonné, beaucoup de détails sont visibles et bien conservés.
On estime qu'environ 1 500 à 2 500 personnes pourraient avoir vécu dans le village. Les découvertes suggèrent que le complexe a été bâti en suivant un plan, ce qui indique que la communauté qui l'a construit disposait d'une structure sociale développée et de dirigeants investis d'une autorité politique.
Afin de faire un peu de publicité au site archéologique, les premiers fouilleurs ont surnommé Arkaïm « Swastika City », « Mandala City », ou encore « l'ancienne capitale de la civilisation aryenne des origines, comme décrite dans les Vedas ». La description se réfèrerait à la forme en svastika, proche de la croix gammée mais avec des bras arrondis similaire à la croix basque. Parallèle très peu convainquant qui ne relève guère plus de la recuperation politique malsaine.
À Arkaim, on sait aussi que la communauté observait 18 phénomènes astronomiques précis, utilisant 30 éléments de la cité. Les mesures que les habitants étaient capables de produire étaient plus précises que celles de Stonehenge où nous avions une observation de 15 phénomènes astronomiques en utilisant 22 éléments. Cependant il ne s’agit là que d’interpretation qui ne sont largement pas acceptée.
Bien entendu ce site est encore trop jeune pour que l’on en sache beaucoup, d’autant que sa reputation et les efforts y étant consentis n’ont jamais été vraiment internationaux.
Pour conclure, comme nous sommes en Russie, un pays assez peu traité sur la chaine, je vais vous offrir un double épisode en guise de bonus et vous remettant maintenant une video déjà postée sur la chaine, traitant de la naissance étonnante de CRATÈRES GÉANTS, toujours en Russie.
