L’andropause est méconnue, controversée et encore mise en doute par plusieurs. C’est un sujet gênant et parfois même honteux pour bien des hommes. Signe de faiblesse pour plusieurs, de zone interdite, il touche de plein front la virilité des hommes. Les mauvaises langues osent même comparer l'andropause à la ménopause ! Un retour d’âge au masculin…
N’empêche, de plus en plus d'hommes entre 40 et 60 ans disent souffrir de bouffées de chaleur, d'irritabilité, de fatigue, de baisse de libido. La cause ? Un manque de testostérone, l’hormone mâle par excellence.
Saviez-vous que l’andropause est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé depuis 1998 ? Selon les spécialistes, au moins un homme sur deux souffre en silence. Seulement 3 % d’entre eux sont traités en Amérique du Nord comparativement à 25 % en Europe. Le problème, c’est que bien des médecins n’y croient pas, ne posent aucune question à leur patient pour les aider à en parler. Pire, si plusieurs médecins se font si discrets, bien souvent c’est qu’ils ne savent pas trop quel traitement proposer aux hommes. Et pourtant, l’andropause se traite de la même façon que la ménopause ou presque : par des hormones de remplacement. Si chez la femme, on prescrit des oestrogènes et de la progestérone, chez l’homme, c’est de la testostérone.
En fait, les hormones sexuelles, tant celles des hommes que des femmes, sont encore mal connues. Trop longtemps, on ne les a crus utiles qu’à des fonctions reproductives. Or, la science s’aperçoit de plus en plus de leur importance partout dans le corps humain. Certains médecins soutiennent que si on est encore au moyen âge concernant la ménopause chez la femme, chez l’homme, on est à la préhistoire ! La recherche est plus abondante du côté des femmes et plusieurs études montrent à quel point les hormones féminines sont essentielles entre autres à une bonne santé cardiovasculaire. Les recherches semblent abonder dans le même sens chez les hommes. Les médecins les plus audacieux avancent même que la testostérone sous prescription pourrait même devenir l’aspirine des années 2020 !
Alors, qui dit vrai ? Les incrédules ou la science moderne qui, de plus en plus, apporte des preuves irréfutables et désarmantes pour qui refuse toujours d’entendre raison ?
