Faire face à l’échec est une expérience désagréable, souvent douloureuse. Malgré nos efforts et notre volonté, les résultats que l’on obtient sont décevants. Les réactions et les critiques des personnes autour de nous ajoutent de la souffrance supplémentaire à une situation déjà difficile.
Pourtant, l’échec joue un rôle fondamental dans notre vie. Tous les grands hommes et grandes femmes de l’histoire, sportifs, artistes ou entrepreneurs, ont connu l’échec. Et c’est justement parce qu’ils ont échoué qu’ils ont fini par réussir.
Échouer est la manière la plus rapide, et certainement la seule, pour connaître un succès durable dans n’importe quel domaine de vie. Dans son livre « Les vertus de l’échec », Charles Pépin met en avant les bienfaits de cette expérience très humaine qui reste pourtant douloureuse.
Une première vertu de l’échec est de nous permettre de comprendre plus vite et plus en profondeur la réalité du monde. Tant que les choses se passent bien, nous ne nous arrêtons pas à nous interroger sur les raisons qui font que tout va bien.
Ce n’est que face à l’échec que nous prenons le temps de nous poser des questions certes difficiles, qui nous obligent à analyser en profondeur le fonctionnement du monde, ou plus simplement de mieux nous connaître.
Une deuxième vertu de l’échec, et des crises qui l’accompagnent, est qu’il permet d’adopter un nouveau regard sur les choses. Ces moments inconfortables nous montrent des dysfonctionnements cachés ou que nous préférions ne pas voir, mais qui étaient pourtant bien présents.
Toute crise n’est pas seulement la fin de ce qui était avant. Elle est aussi le début de quelque chose de nouveau : si nous avons le courage de lui faire face, elle est aussi l’occasion de s’ouvrir à des nouvelles opportunités.
Une troisième vertu de l’échec est qu’il nous apprend l’humilité. Il nous oblige à abandonner une vision de toute-puissance et nous oblige à voir avec réalisme nos propres limites, notre vraie nature.
Comme l’a si bien écrit l’empereur romain Marc Aurèle : « Mon Dieu, donne-moi la force d’accepter ce que je ne peux pas changer, la volonté de changer ce que je peux changer, et la sagesse de savoir distinguer les deux ».
Être conscients de ce qui est en dehors de notre contrôle non seulement nous donne une vision plus correcte du réel. Cela nous fait économiser beaucoup de temps et d’énergie mentale et émotive sur des efforts inutiles, que nous pouvons investir de manière plus efficace sur ce qui, en revanche, dépend de nous.
Une autre vertu de l’échec est de nous aider à évoluer vers une autre direction de vie, une direction qui convient mieux à nos vraies aspirations et à notre vraie nature.
Il est possible de voir l’échec non pas comme un cul-de-sac, une voie sans issue. Mais plutôt comme un carrefour, comme l’occasion de réorienter sa vie dans une direction que dans certain cas, nous n’avons même pas envisagé au départ.
L’échec devient une défaite définitive seulement dans le cas où nous choisissons de tout abandonner, de ne pas se relever après une chute, et en profiter pour choisir un chemin qui est plus conforme à notre nature.
Quelle attitude vous utilisez pour bien vivre l’échec, et comment faites-vous pour vous en servir pour atteindre vos objectifs ?
N’hésitez pas à partager votre expérience et vos réflexions avec l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire sous la vidéo !
A très vite pour des nouvelles idées !!
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