[ Ссылка ] Les Sénateurs italiens ont adopté ce jeudi le budget 2013. Et ce vendredi, les députés devraient en faire autant. Plus que les comptes de la nation, ce sont les calculs politiciens qu'il y a derrière tout ça.
Le Premier ministre Mario Monti l'a annoncé: dès que le budget sera voté, il démissionnera. Mais que fera-t-il après ? Va-t-il rester au-dessus de la mêlée politique, drapé dans son aura de technocrate, ou va-t-il se lancer dans la bataille pour les prochaines législatives ?
Silvio Berlusconi, candidat déclaré, a son avis sur la question: "je crois, a-t-il dit, que ce n'est pas dans l'intérêt de Monti de passer du statut de 'deux ex-machina' à celui de simple politicien aux côtés des autres petits politiciens".
Le "Cavaliere" découragerait le "Professore" d'y aller. Ce qui n'est pas le cas de certains hommes d'affaires comme Luca di Montezemolo, le patron de Ferrari qui, lui, roule pour Monti. Idem pour les milieux catholiques et pour certaines personnalités pro-européennes. En fait, c'est comme si un nouveau centre démocrate-chrétien était sur le point de renaître en Italie, avec Mario Monti en chef de file.
Tout dépend à présent de l'intéressé, qui devrait faire part de ses intentions avant Noël.
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