Ahmad Salamatian
Jean-François Bayart
Jean-Pierre Perrin
Daniel Wyss
Pascal Décosterd
François Barras
Joseph Maïla

Le deuxième débat explorera la portée et la limite du rôle de la médiation diplomatique à partir des témoignages des trois diplomates suisses fi lmés dans « Ambassade ». L’un d’entre eux, Philippe Décosterd, interviendra à la table ronde. Il explorera avec François Barras et Joseph Maila, la question de savoir si la médiation diplomatique peut encore avoir des chances de résoudre les crises ou confl its du Moyen-Orient. Si non pourquoi ? Si oui, à quelles conditions ? Pascal Décosterd possède une formation commerciale et bancaire. Après avoir travaillé dans le secteur privé, il est entré en 1976 au Département fédéral des affaires étrangères. Affecté successivement à Berne, Londres, Téhéran, Beyrouth, Colombo, Buenos Aires, La Havane, Antananarivo, Singapour, Le Caire, Luxembourg, Dakar, Berne. Nommé Consul général à Barcelone (2011) puis Ambassadeur en Équateur (2014). Retraité depuis fi n 2017. Né en 1952 à Sierre et originaire de Chermignon, François Barras est licencié en droit d’UNIGE et docteur en anthropologie de l'Université de Londres. Entré en 1986 au service du DFAE, il fut en poste dans plusieurs pays de l’Est de la Méditerranée et de la péninsule arabique. Il fut en particulier à deux reprises Ambassadeur au Liban. Toujours plongé dans la culture, François Barras préside l’Institut du Monde Arabe et Méditerranéen depuis 2017 et contribue à la vie culturelle de Crans-Montana à travers l’association Swiss Made Culture, dont il est le créateur et le Président.Joseph Maïla est professeur de sociologie politique et de relations internationales. Il a enseigné à l’Université St-Joseph de Beyrouth, à l’Institut Catholique de Paris – dont il fut le premier recteur laïc – à l’ESSEC. D’origine libanaise, spécialiste du Moyen-Orient, de l’Islam et de la sociologie des confl its, éditorialiste au journal La Croix, ainsi que de la revue Esprit, il a dirigé le pôle religion du MAE français et dirige actuellement le Centre de recherche sur la paix.

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