"...j'estime particulièrement déplacé et grossier que Nicolas continue d'utiliser la mort de son frère jumeau dont il est en grande partie responsable et d'utiliser sa famille pour faire la promotion de ses disques !"
Notre père, prenant connaissance de l'actualité sur son smartphone est tombé sur un titre évoquant la nouvelle chanson de Nicolas Sirkis, se posant en victime, et déplorant ne plus avoir vu son père depuis 10 ans. Ce dernier explique pourquoi et réponds à Nicolas.
Christophe Sirchis, décembre 2018
Jean Sirkis est né le 23 avril 1925 à Kishinev. Il est le père de Stéphane, Nicolas et Christophe Sirkis. Il a rallié très jeune la résistance lors de l'occupation allemande sous les ordres de Lucien Lublin. Ses origines juives lui avaient interdit l'accès à l'école de chimie de Toulouse. Etant privé du droit d'étudier et se trouvant en danger du simple fait de ses origines, il n'y avait d'autre choix que de se battre, a-t-il dit plus tard. Ses parents ont échappé de peu à la déportation. Leurs modestes biens ont été pillés par la milice nazie. Il échappe à une rafle de cette même milice qui a lieu le 11 juillet 1944 au 22 rue de la Pomme à Toulouse. Une rafle au cours de laquelle plusieurs de ses camarades résistants sont tués dont Adriadna Scriabina, fille du compositeur russe Scriabine. Jean Sirkis a pu reprendre ses études après la libération et fait carrière auprès du CNRS en qualité de chercheur, puis auprès de l'Euratom à Bruxelles, enfin, au sein de la Commission Européenne en tant qu'expert conseiller pour les énergies. Jusqu'à l'âge limite il s'est également dévoué en tant que réserviste au sein des services de santé de l'armée de réserve, participant à de nombreux exercices. Félicité, plusieurs fois décoré et promu à la fin des années 70 au grade de Lieutenant Colonel de réserve, ses états de service sont particulièrement bien notés. Des publications mensongères et calomnieuses organisées dès le début des années 80 par Nicolas Sirkis et très largement diffusées n'ont pas manqué d'affecter sa vie privée et sociale. Il n'a jamais donné suite par égard pour Stéphane qui exerçait avec Nicolas au seins de la formation "Indochine" jusqu'en 1999, date de son décès.
Nicola Sirkis se plaignant avec "pudeur" selon les médias, de n'avoir pas vu son père depuis 10 ans, ce dernier lui répond et évoque les raisons pour lesquelles tous deux ne se voient plus. La première est la façon dont Nicolas s'est comporté à l'égard de son jumeau Stéphane durant toute leur collaboration. Ce dernier a mis fin à ses jours constatant une ultime manigance organisée par Nicolas dans son dos: son éviction contractuelle du groupe, Nicolas prétendant être "Indochine" à lui seul dans un contrat qu'il signe avec Double T records le 26 février 1999. Stéphane décède le lendemain. La seconde et la troisième raison concernent les publications mensongères de Nicolas qui prétend que son père aurait abandonné femmes et enfants sans subvenir à leurs besoins. Un calcul maladroit destiné à attirer à lui l'attention du public, mais une maladresse forte de conséquences qu'il n'a jamais démentie, privant Jean Sirkis d'une vie normale, un certain public le considérant tel un père indigne, ce qui est démenti par des centaines de documents dont de très nombreuses lettres de Nicolas lui-même. Grâce à ces stupidités à la fois infantiles et contraires au bon sens, Jean Sirkis a subi des maltraitances de la part de personnels soignants alors qu'il était hospitalisé en état de grande faiblesse. Il faut croire qu'un certain public privilégie les propos publiés dans les médias. Ces derniers ne prenant jamais le soin de vérifier ce que les services de promotion les chargent de diffuser. Le droit de réponse en France, en matière d'usages et d'applications des lois reste une notion toute relative. En troisième lieu, Nicolas qui n'a pas manqué d'exploiter le décès de son jumeau Stéphane pour relancer sa carrière en 1999 ne se prive pas de publier régulièrement des propos particulièrement désobligeants à son égard, une fois encore, non conformes à la réalité. Plus un mensonge est gros, plus on le croit, dit-on. Il est triste de constater l'utilisation faite de la fille de Stéphane, exposée depuis le décès de son père, dès l'âge de 9 ans, et visiblement très mal informée. Il faut espérer qu'immergée dans cet océan particulièrement malsain de mensonges et de pratiques peu respectables, elle ne soit pas abusée comme son père l'a été.
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