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Ce sont environ 150 000 armes qui ont été abandonné aux différents « armodromes » qui ont été installés l’année dernière. Et sur ces 150 000, c’est 1500 armes qui ont été mises de côté par les équipes d’experts du musée de l’Armée et du service centrale des armes et explosifs donc environ 1% du total des armes. La majorité était composée d’armes en mauvais état ou sans véritable valeur patrimoniale comme les carabines de jardin ou certains fusils de chasse d’où ce faible ratio d’armes conservées.
Le 14 novembre 2023, ces armes ont été présentées aux musées lors du salon Milipol et j’ai pu y jeter un œil. La majorité des armes proviennent des deux guerres mondiales et il y a environ 50% d’armes de poing et 50 d’armes longues. Je vous afficherai à l’écran les provenances et les catégories de ces armes.
On a bien entendu de grands classiques comme des Thompson ou des pistolets-mitrailleurs Sten qui ont été conservé pour certaines grâce à leur connexion avec la résistance. On avait aussi un Luger appartenant à au Trésorier général de l’Algérie avec sa lettre l’autorisant à porter son arme.
Une petite rareté était ce pistolet Union avec son chargeur « fer à cheval » conçu par Marcel Seytres qui souhaitait augmenter la capacité de ces pistolets avec un chargeur de 40 cartouches qui vient prendre appui sous la carcasse du pistolet.
Un autre pistolet qui a retenu mon attention est cette chose qui ressemble vaguement à un TT33 et qui serait une version artisanale produite en Indochine.
Je retiendrai également la présence du MAT49/54, d’un USM2, la version capable de tirer en automatique de la carabine M1, d’un pistolet-mitrailleur Hotchkiss Universel et de deux MAS 36CR39.
Deux fusils-mitrailleurs Chauchat, une mitrailleuse Hotchkiss et une MG42 ont également été récupérés.
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