Les Enquêtes du contribuable n° 10 "Le grand scandale des aides aux entreprises" (avril/mai 2015). En kiosque le 1er avril.
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Comment tailler dans les dépenses publiques et réduire de façon conséquente nos impôts? Ce nouveau numéro des Enquêtes du contribuable ([ Ссылка ]) vous donne une partie de la réponse : il faut supprimer les 110 milliards d’euros d’aides, directes et indirectes, versées chaque année par l’État aux entreprises.
Cette politique qui fait des entreprises des assistées ne crée pas un emploi ! Car malgré cette cascade d’argent public, l'économie française ne s'est jamais aussi mal portée, la croissance est en panne et les entreprises sont moins rentables en France qu’ailleurs.
Les aides publiques sont le résultat du lobbying d’acteurs économiques qui ont le bras long. Banques, grands exploitants agricoles, entreprises publiques, groupes de presse, etc. Nombreuses sont les entreprises qui font la manche.
Dans le secteur agricole, par exemple, c’est toujours plus d’aides aux grosses sociétés sucrières ou aux gros propriétaires fonciers comme le prince de Monaco ou les riziculteurs de Camargue. Dans le secteur bancaire, le naufrage en 2009 de Dexia, la banque spécialisée dans les prêts aux collectivités locales a fait perdre près de 7 milliards d’euros au contribuable français. Un véritable hold-up !
L’Etat arrose également les syndicats du patronat, qui, sous le prétexte du « dialogue social », engrangent de l'argent public alors que ces organisations patronales disposent par ailleurs de confortables réserves financières.
Subventions directes, crédits et réductions d’impôt, prêts ou garanties financières… État, collectivités locales, chambres consulaires, chacun y va de son obole : on recense plus de 6000 dispositifs d’aides différents que gèrent des dizaines de milliers de fonctionnaires, le chiffre est flou car l’Etat est incapable de dénombrer précisément les agents publics concernés.
C’est le délire bureaucratique : une large part de ces 110 milliards d’euros est dilapidé sans contrôle réel puisque la comptabilité publique ne permet pas de tracer, « avec précision », les montants, le nombre de bénéficiaires et les effets de ces aides.
Alors, plutôt que de distribuer des aides via un système complexe, coûteux, et inefficace, l’État ferait mieux de baisser les impôts et les taxes. Les entreprises ont d’abord besoin d’air ; elles n’ont pas besoin d’aides… Cela serait autant d’économies pour le contribuable…
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