Avant la crise de covid-19, les besoins non couverts en matière de DSSR dans les pays en développement étaient déjà considérables :
214 millions de femmes n’ont pas accès à un moyen de contraception moderne et environ 10 millions d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans sont confrontées à des grossesses non désirées chaque année
25 millions d’avortements à risques sont pratiqués dans le monde chaque année, causant l’hospitalisation de 7 millions de femmes suite à des complications dans les pays en développement et entre 5 et 13% des décès maternels
D’après la Commission Guttmacher-Lancet sur les DSSR, le coût annuel pour répondre à la totalité des besoins s‘élèverait à 22 milliards de dollars additionnels chaque année. Face à l’ampleur de ces besoins financiers, les financements internationaux et nationaux pour les DSSR sont largement insuffisants.
Dépendants d'un petit nombre de donateurs, historiquement sous-financés et centrés en majorité sur la lutte contre le VIH/sida, les #DSSR risquent de reculer davantage face au #Covid19.
Le contexte exige de la France un engagement politique et financier majeur pour défendre la santé et les droits des femmes, partout dans le monde.
#SantéPourTous
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