L'ingénierie de désenfumage permet d'évaluer l'efficacité d'une solution de conception sollicitée par un des "feux imposés" décrit par le guide de bonnes pratiques pour les études d'ingénierie de désenfumage publié par le Laboratoire Central de la Préfecture de Police en mai 2017.

Si la charge calorifique est bien identifiée et peu susceptible d'évoluer, on peut également justifier de solliciter l'installation évaluée avec un "feu libre". Dans le cas d'une salle de spectacle, on peut par exemple modéliser la propagation d'un feu de sièges. Il faut pour cela définir la charge calorifique moyenne du siège (ce qui fixe la quantité totale d'énergie libérée par sa combustion), le débit calorifique représentatif d'un feu de siège (ce qui définit en quelque sorte l'intensité de la combustion au cours du temps), et les caractéristiques thermiques du siège (ce qui définit la vitesse d'échauffement du siège et sa "température d'inflammation"). Si le feu initial est suffisamment puissant, des sièges combustibles - même s'il respectent les normes de réaction au feu - finiront par propager le feu à leur tour.

L'exemple en vidéo montre cette propagation, où l'on voit qu'un rayonnement thermique suffisamment puissant entraîne une inflammation à distance des sièges, sans contact de flamme. Pour définir un feu libre, il est préférable de s'appuyer sur des résultats d'essais feu réels.

Quelques exemples de dimensionnement de feux libres sur le site web CNPP :
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Découvrez le guide de bonnes pratiques pour les études d'ingénierie de désenfumage
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