Ils étaient entre 700 (selon la préfecture) et 1000 (selon les syndicats), jeudi 1er février à défiler dans les rues de Nice. Ce mardi 6 février, ils remettent ça. La tension n'est pas retombée du côté du corps éducatif et enseignant qui fait à nouveau grève. Leur but ? "Défendre une école publique et émancipatrice pour tous et toutes". Le "choc des savoirs" qui propose de faire des groupes de niveaux n'est pas envisageable pour les professeurs. Pour le SNES-FSU "c'est l'école du tri social qui se met en place" : " Nous n'avons pas choisi de faire ce métier pour mettre à l’écart les élèves les plus en difficultés, voire même les élèves en situation de handicap ou allophones !" Le manque de considération du gouvernement, entouré des scandales de la ministre Amélie Oudéa-Castgéra, et le manque de moyens et de rémunération alimentent les raisons de la colère. Dans les Alpes-Maritimes, un rassemblement est organisé ce matin sur la place Garibaldi de Nice.
