Désormais, chaque été apporte son lot de records de températures, de fonte de banquise, d’hectares de forêt partis en fumée ou de jour sans pluie.
Désormais, chaque été, on voit passer des commentaires alarmant sur l’état de la planète, parfois même alarmistes.
L’exemple le plus mémorable est surement ce tweet de Sandrine Rousseau sur les 60° en Espagne qui joue avec la confusion entre température au sol et température à 2 mètres. Un amalgame qu’elle a pleinement assumé. Elle a dit vouloir faire un effet wake-up, c’est à dire elle a cherché à réveiller les gens sur la gravité et l’ampleur du réchauffement climatique.
Elle est loin d’être la seule à faire ce que les psychologues nomment des “appels à la peur”. C’est une stratégie qu’on retrouve chez certains mouvements écologistes ou encore certains médias.
Après tout pourquoi pas, les rapports du GIEC alertent depuis 30 ans et pour quels résultats ? 2022 a encore été une année record en termes d’émissions de CO2, et 2023 fera pire.
Mais ces discours font débat. Pour certains ce catastrophisme est plus contre-productif qu’autre chose, il crée de l’écoanxiété chez les jeunes et nourrit le climatoscepticisme.
Alors qui a raison ? Est-ce que tenir un discours alarmiste permet de conscientiser la situation et in fine avoir un effet bénéfique pour la lutte contre le changement climatique ? Ou faut-il faire au contraire faire preuve d’optimisme pour entrainer l’action ? En somme, comment relayer les informations existantes sur le changement climatique ?
J’ai posé toutes ces questions à Oriane Sarrasin. Elle est maîtresse d'enseignement et de recherche en psychologie sociale et environnementale à l'Université de Lausanne.
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