[ Ссылка ] L'interview de Bachar al Assad à la chaîne de télévision du Hezbollah a miné un peu plus les efforts diplomatiques en vue d'une sortie de crise. "Tout ce que nous avons conclu avec la Russie sera honoré, et une partie l'a déjà été" a notamment déclaré Bachar el-Assad alimentant le débat autour des livraisons d'armes au régime de Damas.
Lors d'un point de presse avec le chef de la diplomatie allemande, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exhorté Moscou à cesser ses livraisons d'armes. "Cela n'aide pas au moment où l'on tente d'organiser cette paix et de créer cette paix", a t-il dit. "Il n'est pas utile d'avoir tout un tas de munitions et autres fournitures, non seulement de la part des Russes mais aussi de la part des Iraniens et du Hezbollah".
Sur le terrain, les combattants du groupe armé libanais sont toujours en première ligne aux côtés des forces de Bachar el-Assad dans la ville de Qousseir. Une ville clef, où les rebelles sont pris en étau depuis plusieurs jours.
L'opposition affirme néanmoins qu'un grand nombre d'insurgés venus du nord ont réussi à ouvrir une brêche et à entrer dans la ville. Les rebelles de Kousseir avaient lancé jeudi un appel à l'aide pour demander des renforts et l'ouverture d'un corridor pour évacuer leurs blessés.
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