De mauvais souvenirs qui ressurgissent. Ce vendredi 25 septembre, une attaque à l’arme blanche a été commise à Paris, près des anciens bureaux de Charlie Hebdo. Deux personnes ont été blessés.
Le secteur a été immédiatement bouclé et des milliers d’élèves ont été confinés dans le XIe, IIIe et IVe arrondissement de la capitale. Pour l’heure, deux individus ont été interpellés et le parquet national antiterroriste a été saisi pour “tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle”.
Les deux victimes sont des collaborateurs de la société de production Premières lignes, installée dans l’ancien immeuble de Charlie Hebdo. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre se sont rendus sur place avec le procureur de Paris qui a annoncé que l‘auteur principal avait été arrêté. Cette attaque intervient cinq ans après les attentats de Charlie Hebdo, qui ont fait 12 morts, en janvier 2015.
Et l’émotion est aussi palpable dans la classe politique. Le patron du PS Olivier Faure a adressé ses pensées aux victimes et aux policiers mobilisés.
“Soutien aux secours et à nos forces de l'ordre mobilisées pour sécuriser le quartier et interpeller les coupables de cet acte infâme”, a-t-il tweeté. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s’est dite “extrêmement choquée”. "J'apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre”, a-t-elle ajouté. Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Julien Bayou, s’est dit “solidaire avec les victimes” d'une “horreur”.
Enfin, la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, a adressé “tout son soutien aux victimes, à leurs familles et aux forces de l'ordre mobilisées sur le terrain”.
En août dernier, lors d’un déplacement à Levallois-Perret, le ministre de l’Intérieur avait déclaré que la menace terroriste en France se situait encore “à un niveau extrêmement élevé”, rappelant que 61 projets d'attentat ont été déjoués depuis 2013 en France, dont 32 depuis 2017.
Ce dernier avait également annoncé un renfort de 1 200 agents d’“ici la fin du quinquennat”, à la DGSI, pour lutter contre la menace terroriste. Deux attaques ont eu lieu en France en plein confinement, notamment une à Colombes, le 27 avril 2020, où une attaque à la voiture-bélier a été perpétrée. L’auteur avait fauché trois policiers à bord d’un véhicule avant d’être appréhendé avec une lettre d’allégeance à l’État islamique.
Cette attaque à l’arme blanche, aujourd’hui, intervient alors que le procès des attentats de janviers 2015 reprend pour sa 17e journée.
Le procès avait été interrompu, jeudi, après le malaise d’un des accusés, soupçonné d’être contaminé par la Covid-19. Le test s’est finalement révélé négatif.
Cette attaque à l’arme blanche va-t-elle être revendiquée ? En France, comment mieux lutter contre la menace terroriste ? Où en est le procès sur les attentats de janvier 2015 ?
Invités :
- Mathieu Delahousse, grand reporter à L’Obs
- Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L’Express
- Driss Aait-Youssef, président de l'Institut Léonard de Vinci, spécialiste de la sécurité globale
- Alain Bauer, professeur de criminologie
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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