"La réalisation consiste à rejeter la pensée je ne suis pas réalisé" disait Ramana Maharshi.
Bouddha, Christ, Socrates, Parménide, Héraclite, Nagarjuna, Shankaracharya, Abhinavagupta, Ksméraja, Nagarjuna, Lao Tseu, Rumi, Ibn Arabi, Maître Eckhart, Hallaj, Nisargadatta Maharaj, Atmananda Krishna Menon, Gurdjieff, Thérèse d'Avila, Chögyam Trungpa, Krishnamurti, Osho Rajneesh, Rainer Maria Rilke, Douglas Harding, Jean Klein, Éric Baret, Wei Wu Wei, Jacques Lusseyran, Alan Watts, Tony Parsons, Frédéric Moreau et tant d'autres êtres connus ou illustres inconnus ont pointé vers la possibilité de réaliser en cette vie temporelle notre nature atemporelle.
La mystique Chrétienne, les soufis, la kabbale juive, le Bouddhisme non duel, le Dzogchen, le Chan, le Zen, l'Advaïta Vedanta, le Tantrisme Shivaïte du Cachemire, les sages des tribus indiennes d'Amérique...
De tous les temps et en tous lieux, l'humanité a vu s'élever des voix pour nous rappeler à notre véritable nature non duelle, au fait que malgré la multiplicité des formes et des expériences, le Un régnait en toute chose et que c'est Cela que je suis ultimement. Dans toute tradition spirituelle, il y a toujours un enseignement exotérique et un enseignement tourné vers l'intérieur (ésotérique), une gnose, où des phares de l'humanité ont tenté de réveiller le reste de l'humanité ayant sombré dans un sommeil profond.
Malgré les histoires à propos de l'éveil, l'éveil n'est nullement réservé à une caste de héros; L'éveil à notre vraie nature est simple. Découvrir notre nature infinie et sans âge au sein de cette vie-ci exige simplement un ardent désir pour la Vérité et rien que la Vérité et une bonne volonté à investiguer ce que nous appelons communément la réalité, et sans relâche retourner l'attention vers sa propre source.
Cet éveil est même beaucoup plus commun qu'on ne le pense et se fait également hors de toute tradition spirituelle habituelle.
Nous sommes déjà pleinement ce que nous cherchons. Il suffit de se retourner vers l'intérieur en se détachant du film de la vie pour réaliser que nous avons toujours été l'écran sur lequel le film se projetait. De cette réalisation dépend ultimement la fin de la souffrance.
Ramana Maharshi et Nisargadatta Maharaj, disaient également tous deux que l'éveil à notre vraie nature était la chose la plus importante que l'on pouvait faire pour le monde.
Si vous ne répondez pas sur un plan profond à la question : "qui suis-je?" quelle est la valeur de votre vécu ?
Bien que le terme thérapie non duelle puisse paraître "barbare" aux oreilles de certains, il faut se rappeler que l'essence de la thérapie en Inde était selon les textes traditionnels de nature non duelle.
Que ce soit dans la Baghavad Gita, ou dans le Vasishta yoga où Vasishta guérit la dépression du Prince Rama dégoûté de vivre, en lui montrant que la nature de ce que l'on appelle la vie, n'est qu'un rêve transitoire dont le fondement est le Soi, la guérison au sens traditionnel est d'abord une guérison de l'ignorante ignorance dont parlait Ramana Maharshi.
Il y est compris que la racine de la souffrance humaine et des conflits est le sentiment de séparation, que crée la croyance erronée d'être une personne séparée, limitée, mortelle, auteur des pensées et des actes.
Lorsqu'il y a un questionnement profond et une grande authenticité,
cette quête peut parfois être momentanément facilitée par un être qui vous accompagne de façon impersonnelle, bienveillante et d'une radicalité sans compromissions par rapport à la Vérité ultime que Vous êtes. De préférence "installée" Lui-même dans la Présence impersonnelle, c'est à dire quelqu'un qui ne se prend pas pour une personne, un thérapeute, ou quoi que ce soit d'ailleurs.
Voir le blog : eclore-en-conscience.blogspot.fr
Cet engouement récent pour la thérapie non duelle se confirme dans la fréquentation par les thérapeutes de différents horizons dans les stages de week-end et de 9 jours. Pour les stages, les accompagnements individuels ou les satsang par zoom (gratuits), veuillez me contacter sur adnnn1967@gmail.com
Belles éclosions à toutes et à tous,
Amor Fati
