Dans ce 4ème épisode, nous visitons une batterie de canons incroyables. 4 canons de 90mm étaient ici installés sous blockhaus. Ils étaient reliés par des galeries. Ces casemates ressemblent à certains sites du mur de l'Atlantique en miniature comme Longues-sur-Mer. Ces bouches à feu étaient prêtent à tendre un piège aux soldats français🇫🇷 En effet, leurs fenêtres de tirs sont systématiquement orientées vers l’Est et les positions allemandes!😮 Les allemands pensaient que les attaques frontales étaient rares. Généralement, après une percée, les combats répondaient à des mouvements tournants. Les Allemands étaient ainsi persuadés que les Français arriveraient par derrière💣 Les canons étaient prêts à les tailler en pièce une fois dans la vallée. Heureusement, ils n'ont sans doute jamais servis...
Histoire 🧐 : Complétement bétonné par les allemands pendant la 1ère guerre mondiale, le massif de la Corbeille est un promontoire rocheux perché à 899 mètres d’altitude situé en face du Donon⛰ Les Allemands ont mis de gros moyens pour contrôler cette ligne de défense qui va du Col de l’Engin à celui de Prayé. Au milieu, le Donon est un carrefour ✖stratégique qui donne accès : à la vallée de la Bruche🏞 vers Schirmeck mais aussi à Raon-l’Etape, Senones et à la Moselle.
Le 14 août 1914⚔, les français de la 25ème Brigade d’Infanterie de la 1ère Armée du général Dubail arrivent à conquérir le secteur. Le site est repris 7 jours plus tard💥 le 21 août 1914 avec une contre-attaque allemande. Les Allemands décident alors de déverser des milliers de m3 de béton🚧 faire un élément central de leur dispositif défensif truffé de 150 blockhaus🛡
Le général Falkenhausen fait du Massif du Donon une position centrale dans la défense du front qui commençe à se stabiliser à une douzaine de kilomètres. Des travaux⛏ titanesques furent donc entrepris à partir de 1915. L’armée allemande mobilisa 10 000 hommes et engagea des moyens matériels et financiers démesurés. Deux voies de 🚂chemin de fer, deux téléphériques🚋, l’un en provenance de la Malcôte, dont on aperçoit encore un pilier, l’autre de Grandfontaine, ainsi que des routes🛣 furent construits par des prisonniers russes pour acheminer sur cette ligne de crête des armements, munitions🧨, barbelés, ciment et ferraille. Les cuisines étaient installées au Sandplatz et les repas 🍖acheminés jusqu’au Col de Prayé par la voie ferrée. Une station de pompage d’eau💧 fut même aménagée.
Très couteux et ne jugeant plus le Donon prioritaire, les Allemands stoppèrent les frais en 1916.
