İstiklâl Marşı:
L’İstiklâl Marşı (Marche de l’Indépendance) est l’hymne national de la République de Turquie. Elle fut rédigée par Mehmet Akif Ersoy et adoptée officiellement le 12 mars 1921.
Alors que la Guerre d'Indépendance se poursuivait, la Grande assemblée nationale de Turquie a organisé un concours pour désigner un hymne patriotique dans le but de relever le moral de la population. 724 poèmes furent présentés pour le concours. L'œuvre du compositeur Ali Rıfat Çağatay fut utilisée pour l'hymne jusqu'en 1930. À cette date la composition de Osman Zeki Üngör fut adoptée. Seules les deux premières strophes sont chantées.
İstiklal Marşı est aussi l'hymne national de la République turque de Chypre du Nord depuis 1983.
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Traduction en français
N'aie crainte, ce drapeau carmin flottant aux premières lueurs de l'aube ne s'éteindra jamais
Tant que la dernière cheminée de ma patrie ne s'éteindra
Il représente l'étoile de ma nation, qui scintillera
Il m'appartient, il n'appartient qu'à ma nation.
Ô croissant chéri, ne t'emporte pas, je peux donner ma vie pour toi.
Souris enfin à ma race ! Pourquoi cette violence cette rage
(Si tel est le cas) tu n'auras pas été digne de tout le sang qui a coulé pour toi
Liberté à mon peuple! méritante et croyant au Droit
Depuis toujours, j'ai vécu libre, et je vivrai libre
Je serais surpris si un fou voulait m'enchaîner.
Je suis comme un torrent rugissant, je franchis mes obstacles en les anéantissant
Je briserais les montagnes, je sortirais de mon lit, je déborderais.
Même si le monde occidental encercle mes fortifications
Mes frontières sont aussi solides que ma foi et ma fierté
Tu es forte, n'aie crainte ! Comment une telle foi pourrait-elle être étouffée
Par ce monstre édenté que tu appelles la « civilisation » ?
Camarade! Ne laisse surtout pas les infâmes entrer dans mon pays
Fais barrière de ton corps, qu'on arrête cette invasion honteuse
L'Éternel va te faire revenir aux beaux jours qu'il t'a promis
Qui sait ? Peut-être demain ? Peut-être encore avant ?
Ne considère pas là où tu marches comme de la simple « terre », apprends à la connaître
Pense au nombre de personnes qui y ont laissé leur vie
Ton père était un martyr, n'abîme pas sa triste mémoire
Même pour tout l'or du monde, ne cède pas ta patrie chérie.
Qui ne donnerait pas sa vie pour cette patrie chérie ?
Si tu presses cette terre, il va en jaillir des martyrs, oui des martyrs !
Que Dieu prenne ma vie, mon amour, tout ce que je suis,
Tant qu'il ne me sépare pas de ma patrie.
Mon esprit est avec toi, c'est cela ta divinité, ton seul but
Que ces mains étrangères ne s'approchent pas de notre temple
Ces prières aux martyrs qui sont à la base de la religion
Doivent pour toujours me pleurer dans mon pays.
Alors s'il y en a qui peuvent s'abandonner [pour leur nation] j'exalterai
De chacune de mes blessures, divinement, mon sang se vidant
Jaillira de mon lieu de naissance comme un esprit unique
Alors, ma tête s'élèvera peut-être jusqu'aux cieux
Agite-toi comme les premières aubes, ô lune sacrée
Peu importe, il est béni, mon sang qui a coulé
Vous ne tomberez jamais, toi et ma race
Vous la méritez, la souveraineté de ce drapeau qui a vécu la liberté
Vous la méritez, l'indépendance de ma nation qui a foi en en Dieu
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