Dans notre pratique de psychothérapeute, de thérapeute conjugal et familial à l’Ifacef, nous recevons régulièrement des demandes concernant des problématiques reliées à des séparations de couples qui ne se sont pas bien déroulées. Les conflits résultants de la séparation se sont souvent envenimés et se sont poursuivis dans le temps prenant une allure de combat ou de lutte à finir. La colère d’un conjoint vis-à-vis l’autre conjoint peut être très grande et peut mener à des situations qui vont à l’encontre de ce que l’on souhaiterait pour le bien des enfants. Les parents, pris dans leurs émotions et au niveau de leurs besoins de retrouver l’équilibre, restent convaincus pendant le processus qu’ils répondent aux besoins de leur enfant. Par ailleurs, c’est souvent à ce niveau que nous devons travailler avec ces parents, soit revenir constamment sur les besoins réels des enfants. Lors de la séparation, les parents vivent souvent des craintes que leur enfant aime davantage l’autre parent et adopte des attitudes qui vont à l’inverse des besoins des enfants. Par exemple, un parent pourrait sur-gratifier un enfant pour qu’il l’apprécie davantage ou pourrait enlever tout cadre disciplinaire question qu’on ne passe que de «bons moments ensemble». La majorité des parents arrive quand même à prendre le recul nécessaire pour se ressaisir et revenir aux besoins des enfants. Mais dans d’autres cas, c’est plus ardu et le conflit parental devient plus intense. On parle de conflit sévère de séparation. La guerre entre les deux parents est présente et ce stade de conflit peur mener à la problématique d’aliénation parentale.
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