[ Ссылка ] Une banlieue de Homs défigurée. Ecoles, mosquées et logements se confondent en un interminable champs de ruine.
Alors qu'hier les combats ont fait plus de 170 morts, ce vendredi s'annonce similaire à tous les autres en Syrie depuis 15 mois : la grande prière de midi, puis les manifestations, puis la répression.
Des bombardements ont été signalés ce matin dans les provinces de Deraa, d'Idleb et dans les quartiers rebelles de Homs.
L'ONU tire la sonnette d'alarme : le conflit syrien a fait au moins 10 000 morts, et il s'enlise dans une dangereuse crise humanitaire, qui touche environ 1 million et demi de personnes.
Les opposants syriens déplorent l'indifférence du monde, et appelle dans les manifestations de ce vendredi les nations et leurs peuples à les soutenir dans leur combat contre le régime de Bachar el-Assad.
Mais l'option d'une intervention étrangère reste paralysée par les positions de la Russie et de la Chine, qui ne cessent de réitérer, à l'unisson, leur hostilité à cette forme d'ingérence, préférant miser sur le dialogue politique :
"s'il s'agit imposer les décisions que certaines puissances jugent utiles mais qui ne sont pas le produit d'un dialogue inter-syrien, nous rejetons cela de facon catégorique et nous n'y participons pas", a déclaré Sergueï Lavrov.
Le dialogue inter-syrien, jusque-là tout aussi improbable que la trêve instaurée en avril s'est révélée inopérante.
Contraints de suspendre leur mission pour des raisons de sécurité, les observateurs de l'ONU emmenés par Koffi Annan doivent être informés aujourd'hui du devenir du plan de paix.
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