Bien installé sur la place Bourguignon, bénéficiant de la fraîcheur de sa cascade et d’un panorama sur l’ensemble de la plaine et les massifs avoisinants, il fait bon vivre à Callian. Ce village, réputé pour son calme et la qualité tonique de son climat, a forcément attiré de nombreuses personnalités, elles aussi au caractère bien affirmé et venant d’horizons complètement différents. Comme sœur Emmanuelle, appelée "la petite sœur des pauvres", religieuse célèbre pour ses actions caritatives, le couturier Christian Dior, créateur de la maison de haute couture du même nom, l’artiste peintre Fernand Léger… Tous sont inhumés à Callian. Les différentes périodes de l’histoire ont laissé leur héritage, une église au clocher quadrangulaire orné de tuiles vernissées, des chapelles, un château et des ruelles typiques du village médiéval provençal. Pour découvrir le coeur de village, il suffit d’emprunter ses ruelles déroulantes en colimaçon jusqu’au château féodal (12e–13e siècles). Ses tours rondes contrastent avec sa longue façade sud, percée de baies à croisillons (de style Renaissance depuis sa rénovation). Ordonnancé sur un plan en forme de quadrilatère autour de la cour principale, où l’on pénètre à pied, le château abrita plusieurs familles. La tour de l'horloge construite en 1807, surmontée d'un campanile, est installée sur le point culminant du village. Elle offre un panorama grandiose sur l'Estérel, les Maures, et le mont Lachens … Elle renferme aussi une curiosité sculptée dans la pierre, un petit cochon porte-bonheur : "ô toi qui viens de loin, si tu frottes mon groin, à coup sûr, très grand bien à jamais sera tien !" Avant de quitter le centre du village, une halte fraîcheur s’impose au parc du château Goerg du nom de son ancien propriétaire, Édouard Goerg, peintre et graveur expressionniste français (1893 – 1969).
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