La vague continue de prendre de l’ampleur. A quelques heures du réveillon de Noël, le Covid-19 joue cette année encore les trouble-fêtes. Un variant Omicron fulgurant et le nombre record de contaminations poussent le gouvernement à accélérer sa riposte. Emmanuel Macron tiendra lundi après-midi un conseil de défense sanitaire, juste avant le Conseil des ministres qui doit adopter le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, a annoncé l’Élysée. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué mercredi qu’une « réévaluation de la situation sanitaire » était prévue à cette date, alors que l’arrivée d’Omicron affole les chiffres de contamination partout en Europe. Vendredi, plus de 94.000 nouveaux cas ont été enregistrés sur les dernières 24 heures, du jamais vu en France depuis le début de la crise sanitaire. Les contaminations pourraient attendre 200.000 cas par jour « Le scénario réaliste, c’est que mi-janvier on sera à 200.000 contaminations jour », a estimé vendredi sur CNews l’infectiologue Benjamin Davido. Avant de retrouver leurs proches pour Noël, les Français se sont testés massivement ces derniers jours. La plateforme SI-DEP permettant aux professionnels de santé de rentrer les résultats des tests antigéniques pour générer un QR code a en conséquence été engorgée. Il était « très compliqué de déclarer » des résultats vendredi après-midi, a indiqué à l’AFP Philippe Gaertner de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Gaertner. Reconnaissant des « ralentissements » sur la plateforme du fait d’un « afflux massif » de tests, le ministère de la Santé a néanmoins assuré qu’elle avait « toujours été maintenue » et que « les réponses arrivent au fur et à mesure ». Repartie en trombe depuis plusieurs semaines, l’épidémie a désormais pris le visage du variant Omicron. Le gouvernement prévoit qu’il devienne majoritaire dans le pays d’ici peu, entre Noël et le Jour de l’an. Si plusieurs études montrent que l’efficacité des vaccins est nettement réduite avec seulement deux doses face à ce variant, une dose de rappel permettrait de relever le niveau de protection. La Haute autorité de santé (HAS) a ainsi recommandé vendredi que la dose de rappel puisse être réalisée à partir de trois mois pour la population éligible. Risque de paralysie En attendant d’examiner cet avis, le ministère de la Santé a annoncé que le délai serait ramené à 4 mois dès maintenant et non à partir du 3 janvier comme initialement prévu. Jusque-là, il était de 5 mois après la précédente injection. Avec ce passage à 4 mois, 40 millions de personnes sont éligibles à leur dose de rappel, dont 22 millions l’ont déjà faite, a précisé le ministère. Dans son avis, la Haute autorité de santé recommande par ailleurs dès à présent l’administration d’une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d’immunodéficience ou d’une comorbidité à risque de forme grave. Si pour le moment Omicron n’entraîne pas de vague d’hos
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