Sans surprise, après avoir déjà fortement augmenté au premier trimestre 2020, la dette publique française a explosé au deuxième trimestre. Au cours de ce dernier, elle a ainsi atteint un nouveau sommet historique de 2 638,3 milliards d'euros. Elle représente désormais 114,1 % du PIB français, soit 12,7 points de plus qu'au premier trimestre 2020 et 49,6 points de plus qu'en 2007. A l’évidence, ça décoiffe…
Et malheureusement, ce n’est qu’un début, car d’ici la fin 2020, elle atteindra certainement la barre des 125 % du PIB. Le plus fou c’est qu’en dépit de ces niveaux stratosphériques, les taux d’intérêt des obligations de l’Etat français restent bas et même négatifs jusqu’aux échéances de dix ans.
Mais il y a encore pire : en septembre, les indicateurs avancés de l'économie française ont montré qu'après une récession historique, puis deux mois de rebond technique, celle-ci est en train de replonger.
De quoi confirmer que la flambée de la dette est encore raté sa principale mission : relancer durablement et fortement la croissance française.
Il est donc grand temps que cela change, comme je l'explique dans cette chronique, évidemment sans langue de bois et graphiques explicites à l'appui...
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