Conférence du Collège Belgique du 22 février 2018
Dans nos pays, un homme sur 3 et une femme sur 4 seront confrontés au diagnostic du cancer.
Cette constatation doit être relativisée compte tenu des progrès majeurs réalisés au cours des dernières décennies.
En effet, la meilleure connaissance des dysfonctionnements cellulaires permet d’augmenter considérablement la survie et la qualité de vie des malades atteints de cancer.
Globalement, 60 % des malades sont en vie 5 ans après le diagnostic. Toutefois, pour certains cancers, on parle de guérison pour 90 % des enfants atteints de leucémie, 95 % des patients atteints de cancer du testicule, 90% des malades atteintes de cancer du sein et 90 % pour la maladie de Hodgkin.
Cependant, de nouveaux défis restent à surmonter par ces personnes pour réintégrer une vie « normale » après la fin du traitement.
On constate effectivement une stigmatisation et des discriminations pour obtenir un emploi, un prêt hypothécaire, une assurance solde restant dû ou d’autres types d’assurances.
Il importe de sensibiliser les décideurs politiques et financiers, les banques et les assurances, pour permettre à ces citoyens guéris de vivre normalement.
Diverses initiatives, des programmes de recherches et des législations spécifiquement dédiés à ces personnes, ont été mis sur pied en Europe. Par exemple, l’EORTC organise le Cancer Survivorship Summit depuis 2014 à Bruxelles, et ce, tous les deux ans.
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