Schumann by Furtwängler: Symphony No. 4 in D minor Op. 120
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Robert Schumann (1810-1856) - Symphony No.4 in D minor / New Mastering.
00:00 Symphony No.4 in D minor, Op.120 I. Ziemlich langsam - Lebhaft
11:59 Symphony No.4 in D minor, Op.120 II. Romanze - Ziemlich langsam
17:25 Symphony No.4 in D minor, Op.120 III. Scherzo - Lebhaft
22:55 Symphony No.4 in D minor, Op.120 IV. Langsam - Lebhaft
Wilhelm FURTWÄNGLER
Berliner Philharmoniker
Recorded in 1953
New mastering in 2021 by AB for CMRR
Painting : Augusta Von Zitzewitz / 1954
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Furtwängler's Schumann's Fourth, long described as the recording of the century, often appeared in his concert programs. It is well known that during the recording session, after a series of interruptions by the sound engineers, Furtwängler's temperament became inflamed. He shouted in the recording booth: ''I will not tolerate any more interruptions! I will raise my baton and conduct this symphony from beginning to end, without respite. At the first intervention of your engineers, I will stop everything and I will definitively give up this recording. Please adjust your machines once and for all! '' The symphony, about 32 minutes long, was duly recorded in 32 minutes, and turned out to be one of the greatest ever made.
La Symphonie en ré mineur, dont Schumann a demandé que les mouvements soient joués sans interruption, est une œuvre plus intense et plus troublante que ses autres symphonies. C'est aussi une conception symphonique d'une originalité révolutionnaire, dans laquelle pratiquement tout le matériau se développe à partir des motifs annoncés dans l'introduction lente. Même une idée apparemment nouvelle, comme la mélodie au lyrisme fervent qui apparaît au milieu du développement du premier mouvement, est contenue dans le motif d'ouverture de l'œuvre.
Une métamorphose thématique particulièrement belle se produit au centre de la Romanze, où l'opus sombre de la symphonie se transmue en un chant tendre, délicatement orné d'arabesques sur un violon solo ; cette belle idée revient, avec un subtil changement d'accent, dans le trio du Scherzo. Le finale sort de la morosité de son introduction pour se transformer en un ré majeur jubilatoire. Son thème d'ouverture puissant et martial est compensé par un second sujet de grâce sinueux qui, presque uniquement dans cette symphonie, n'a aucun lien thématique avec ce qui a précédé.
La Quatrième de Schumann de Furtwängler, longtemps décrite comme l'enregistrement du siècle, figurait souvent dans ses programmes de concert. Il est bien connu qu'au cours de la séance d'enregistrement, après une série d'interruptions par les ingénieurs du son, le tempérament de Furtwängler s'est enflammé. Il s'est écrié à la cabine d'enregistrement : ‘’ Je ne tolérerai plus aucune interruption ! Je vais lever ma baguette et diriger cette symphonie d’un bout à l’autre, sans répit. A la première intervention de vos ingénieurs, j’arrête tout et je renonce définitivement à cet enregistrement. Veuillez régler vos machines une fois pour toutes ! ‘’ La symphonie, d'une durée d'environ 32 minutes, a été dûment enregistrée en 32 minutes, et s'est avérée être l'une des plus grandes jamais réalisées.
Comme dans toutes ses autres interprétations de cette œuvre, le grand chef allemand commence par une introduction lente et majestueuse et prend de l'élan et une vitesse irrésistible avant de lancer l'Allegro, joué ici avec beaucoup de feu. Le second mouvement avec son célèbre thème qui influence le 3ème mouvement de la 3ème symphonie de Brahms, est un anticlimaxe avec son délicieux trio de violon solo de Siegfried Borries. Le fabuleux troisième mouvement (Scherzo) est interprété avec un sens de l'inexorable que seul Furtwängler pouvait faire naître. Avant que ne commence le tumultueux dernier mouvement, il y a le fameux passage de transition dans lequel Furtwängler construit le crescendo le plus impressionnant jamais entendu.
Robert & Clara Schumann PLAYLIST (reference recordings) : [ Ссылка ]
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