J’ai identifié 7 types de violences adultistes auxquelles nous devons tous être vigilants, en tant qu’adultes qui interagissent avec des enfants.
1. Abus physique : Toute forme de violence qui cause des blessures ou des douleurs, comme frapper ou secouer, qui ne respecte pas l'autonomie corporelle de l'enfant.
2. Abus psychologique : Comprend des comportements tels que les critiques constantes, l'humiliation, les menaces, ou le rejet, affectant le développement psychoaffectif et l'estime de soi de l'enfant.
3. Négligence : L'omission volontaire ou non de répondre aux besoins fondamentaux de l'enfant en matière d'alimentation, d'habillement, de logement, de soins médicaux et d'éducation.
4. Abus de l'intégrité personnelle : Ne pas respecter le consentement de l'enfant pour les soins apportés, comme les examens médicaux ou les actes de la vie quotidienne où l'enfant est capable d'exprimer une préférence ou un inconfort. Cela peut aussi inclure forcer des démonstrations d'affection telles que les câlins et les bisous, changer l'enfant en public ou discuter de ses questions d'intimité devant d'autres, sans respect pour sa vie privée ou sa dignité personnelle.
5. Exploitation : Forcer l'enfant à agir au-delà de ses capacités ou de manière inappropriée pour son âge, que ce soit par le travail, par l'engagement dans des comportements risqués ou par l'utilisation de l'enfant à des fins personnelles.
6. Abandon émotionnel : Ignorer les besoins affectifs de l'enfant, ne pas offrir de soutien émotionnel, de réconfort, d'attention ou d'affection, ce qui est crucial pour son développement psychologique.
7. Abus sexuel : Inclure l’enfant dans des activités sexuelles, exposer l’enfant à du matériel ou discours sexuellement explicite ou le soumettre à des attouchements ou des abus sexuels plus conventionnels comme ne pas respecter sa pudeur, ou l’exposer nu en public.
Une façon simple de s’auto évaluer tout au long du chemin est de vérifier honnêtement et régulièrement que l’on remplit tous ces critères :
- Est-ce que je respecte sincèrement l’intégrité et le consentement des enfants, même quand cela m’oblige à revoir mes positions ?
- Est-ce que je permets aux enfants d'exprimer leur colère ou leur mécontentement sans les critiquer ou les diminuer ?
- Est-ce que je respecte leur droit à l’autonomie sans restreindre la liberté, sans interférer de manière contrôlante dans leurs gouts ou leur imaginaire ?
- Est-ce que j'ai cessé de me servir d'excuses pour minimiser ou justifier mes comportements maltraitants ?
- Suis-je respectueux dans tous les aspects de notre relation, y compris affectivement, et évite-je d'exercer de la pression ou de la culpabilité sur eux ?
- Ai-je cessé d’être impassible, négligent ou de montrer des comportements qui inquiètent les enfants ou les menacent ?
- Lors de discussions, est-ce que je valorise leur point de vue et m'efforce de répondre de manière réfléchie et constructive, même si je ne suis pas d'accord ?
- Est-ce que je me montre juste et responsable avec leurs affaires, et ai-je diminué la pression au sujet de leur immaturité et est ce que je prends plus en charge d’adapter ce qui n’est pas encore à la portée des enfants ?
- Est-ce que je soutiens leurs forces au lieu de les rabaisser et est-ce que je montre une volonté de me conduire de manière non maltraitante ?
Si à la lecture de ce questionnaire, vous vous dites en votre for intérieur qu’il manque de clémence ou d’indulgence vis à vis de vos agissements adultistes, j’ai une simple suggestion : pourriez vous accordez la même miséricorde aux enfants lorsqu’ils ne correspondent pas à vos attentes, ou que vos besoins sont en carence ?
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