En Suisse, en 2019, les autorités décisionnelles, c'est-à-dire la justice civile et les autorités de protection s'entêtent dans une manière de faire qui permet qu'un conflit de loyauté se transforme en exclusion parentale puis éventuellement en aliénation parentale.
La protection de la jeunesse ainsi qu'un nombre important de psychothérapeutes non seulement laissent faire, mais cautionnent bien souvent ces prises en charge, voire y participent activement, de manière bien souvent inadéquate.
Pour des raisons diverses, on fait fi de nos connaissances actuelles en matière de manipulation, de développement de l'enfant et de bien d'autres domaines.
Lire des expertises psychologiques dans lesquelles l'expert déclare ne pas être parvenu à voir l'enfant sans le parent aliénant fait froid dans le dos car ça amène à se demander de quelles connaissances autres que théoriques peut se prévaloir l'expert en question et il est bon de rappeler ici que les théories n'ont comme unique intérêt que la description qu'elles font de la réalité ou par les moyens qu'elles nous donnent pour agir...
En tant que présidente du Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable, je suis de plus en plus indignée par cet état de fait, de moins en moins à même de supporter tant de souffrances inutiles chez ces parents exclus et chez leurs enfants.
M'étant donné les moyens d'adopter une démarche scientifique, constater que les prises en charge, elles, font fi des connaissances et semblent dépendre de la bonne volonté des intervenants, de leurs alliances avec tel ou tel groupe, de facteurs humains qui n'ont plus rien de noble, m'est insupportable.
Quand on souffre comme ces parents exclus souffrent, on sent isolé-e-s et coupé-e-s des autres.
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