Le diabète de type 2 est un des facteurs de risque de développement d’une forme grave de la Covid-19. Identifier les marqueurs immunitaires et inflammatoires associés à ces formes sévères de la maladie chez cette population de patients permettrait de les prendre en charge de manière plus adaptée et plus précoce.

Fawaz Alzaid et Jean-Baptiste Julla ont identifié une signature immunitaire chez des patients diabétiques hospitalisés qui permettrait de prédire le risque d’un passage en réanimation. Les résultats de ces travaux sont publiés dans le journal EMBO Molecular Medicine et viennent compléter les conclusions d’autres études parues ces derniers mois sur l’identification de biomarqueurs prédictifs de formes sévères de Covid-19

Fawaz Alzaid, chargé de Recherche au Centre de Recherche des Cordeliers (Université Paris Cité, Sorbonne Université, Inserm) a mis au point une étude observationnelle en milieu hospitalier. Elle a été menée au « Centre Universitaire du Diabète et de ses Complications » dirigé par Jean-François Gautier, chercheur diabétologue à l’hôpital Lariboisière AP-HP. L’objectif était de mieux comprendre le lien entre l’inflammation préexistante dans le diabète et le risque de développer une forme grave de Covid-19. Les scientifiques ont cherché à caractériser les « signatures » immunitaires et inflammatoires de patients diabétiques hospitalisés suite à une infection par le SARS-CoV-2 présentant des symptômes sévères de la maladie.

Ce film est dédié au Pr Ronan Roussel, chef du service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition de l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris qui a permis l’émergence de projets majeurs au sein de l’équipe INSERM IMMEDIAB où il exerçait une place de leader. Ronan Roussel a également permis la construction de l’institut du diabète d'Université paris Cité et de la fédération des services de diabétologie de l’AP-HP.

La science par ses auteurs est un programme qui a pour objectif de permettre aux auteurs d'une étude récente (peer-reviewed et publiee) d'en présenter les résultats de façon concise et didactique pour éclairer le grand public. L'idée est de montrer que les chercheurs qui font les expériences sont les mieux placés pour expliquer les résultats, les interpréter et d'en exposer les limites.

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