Dimanche, Mère Teresa deviendra une sainte. Le pape François canonisera la religieuse au sari blanc bordé de bleu place Sainte-Pierre à Rome devant des dizaines de milliers de fidèles. Une douzaine de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi qu'une importante délégation indienne feront également le déplacement.
 
Pour son travail pour les plus défavorisés, le Vatican a pris la décision d'accélérer le processus de canonisation qui normalement peut prendre des siècles. Celle que l'on surnommait la «sainte des caniveaux» avait déjà été béatifiée par le pape Jean-Paul II en 2003. Cette cérémonie avait alors attirée près de 300 000 fidèles sur la place Saint-Pierre.
 
Dimanche, la canonisation sera suivie dans le monde entier. 600 journalistes couvriront l'événement qui sera retransmis par 120 chaînes de télévision dans le monde.
 
QUESTION DU JOUR. Approuvez-vous la canonisation de Mère Teresa  ?  
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Née en 1910 à Skopje (alors dans l’Albanie de l’Empire ottoman, aujourd’hui capitale de la République de Macédoine), la jeune Agnes Gonxha Bojaxhiu était arrivée en Inde en 1929, Par admiration pour Thérèse de Lisieux, elle a vite choisi de s'appeler soeur Teresa et est restée dans le pays jusqu'à sa mort en 1997. Elle a décidé de se mettre au service de Dieu à travers l'aide aux plus pauvres et s'est installée dans un bidonville où elle a fondé l'ordre des Missionnaires de la Charité. 
 
Démunis, orphelins, mères célibataires, lépreux, malades du sida, malades mentaux, personnes âgées... Mère Teresa a accueilli tous ceux dont les hôpitaux ne veulent plus. Pour son oeuvre, elle reçoit en 1979 le prix Nobel, mais son discours pour l'occasion glace une grande partie de l'assistance. Elle y dénonce l'avortement comme «la plus grande force de destruction de la paix». 
 
Une action controversée
 
Si Mère Teresa comptait des millions d'admirateurs, elle était également critiquée par de nombreuses personnes. Ses détracteurs ont dénoncé les conditions d'hygiène de ses hospices, des conversions forcées de mourants ou encore l'opacité des financements reçus par son réseau ainsi que leur gestion.
 
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R.L.

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