Ce n’est plus une prévision mais une réalité : les taux d’intérêt des obligations d’Etat et, par ricochet, de nos crédits augmentent de plus en plus.
Le taux d’intérêt à dix ans des obligations de l’Etat Français frôle désormais 0,4 %, un plus haut depuis 2019.
La sanction est encore plus sévère en Italie ou en Grèce avec des taux à dix ans de respectivement 1,4 % et 1,6 %.
Le drame est que cette remontée ne fait que commencer. En effet, tous les indicateurs qui influencent les taux d’intérêt des obligations d’Etat sont en nette hausse. A commencer par l’inflation, qui continue de flamber, mais aussi les dettes publiques qui explosent, en particulier en France et dans les pays du Sud de l’Europe.
A présent que les banques centrales vont réduire, voire stopper leurs « planches à billets », l’anormalité de taux bas malgré des dettes stratosphériques va prendre fin.
Les marchés boursiers en prendront évidemment ombrage.
De plus, la remontée des taux d’intérêt des crédits jouera à la baisse sur l’investissement des entreprises mais aussi sur le secteur de l’immobilier.
En France, les prix de l’immobilier devraient ainsi reculer, ce qui ne sera d’ailleurs pas forcément un mal puisque cela permettra de resolvabiliser une partie de la demande qui ne peut aujourd’hui acheter compte tenu du niveau excessivement élevé des prix.
Enfin, piètre consolation, la remontée des taux d’intérêt obligataires se traduira également par une amélioration des rendements des comptes sur livret et à taux garantis.
Explications et prévisions dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites et pédagogiques à l’appui.
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