#Ouidah, ville de traite négrière et d’esclavage local, a connu de nombreux actes et événements de résistance venant des communautés visées par les guerres et les razzias, ainsi que des captifs déjà mis en exploitation sur son territoire (dans les maisons et les fermes des maitres). Diverses formes de réponses ont été développées par les rois d’Abomey et leurs fonctionnaires installés à #Ouidah. La divinité « #Kindolanhou » apparait dans ce registre comme un équipement culturel et cultuel destiné à mener des pratiques spirituelles pour pacifier le commerce du « bois d’ébène » et l’exploitation local des captifs. Ceci passe par des prières et des rituels pour empêcher les actes de révolte, de soulèvement et de résistance. Sa prêtresse #MamanHouénon a reçu à son service 05 esclaves d’origines socioculturelles et d’aires géographiques diverses qui l’assistaient dans le culte. Bien que la traite soit abolie et la prêtresse décédée, les descendants des 05 esclaves continuent avec grand soin les rituels, #libations et #offrandes à la divinité en #commémoration et en hommage à leur #prêtresse. Ce faisant, ils conservent et animent une mémoire recomposée de la traite négrière et de l’esclavage local à #Ouidah.
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