✍ « A l’époque où le prix Goncourt couronna L’Ogre (1973), Jacques Chessex (1934-2009), rond, puissant, et violent, terrorisait les Petits Poucets helvétiques […]. […] il n’allait cesser de les choquer en entraînant ses créatures romanesques […] dans la faute et l’interdit […] ; en célébrant le sexe féminin avec un lyrisme baroque […].
« Je n’ai jamais été penché sur le visage d’aucune femme, confesse soudain Chessex, sans voir son crâne. Je n’ai jamais étreint aucune femme sans imaginer ses os, sans les ressentir très violemment sur moi et en moi. » (Jacques Chessex)
[…] il connaît le langage des ombres et sait traduire, mieux que quiconque, la parole du grand silence tumulaire. […]
« J’écris parce que j’ai peur de la mort, j’écris contre cette peur, contre la mort » […]. L’œuvre de Chessex est une cathédrale de papier édifiée dans l’épouvante et la foi, la colère et le plaisir, et dont chaque ouvrage est une nouvelle pierre, qui ajoute en hauteur, mais aussi en désillusion, car le ciel et le père sont inaccessibles. » (Jérôme Garcin, Littérature vagabonde, Éditions Flammarion, 1992)
0:00 - Passage de Gaspard H.
0:52 - Seuil de la nuit
1:46 - Nuit de Neige
2:27 - Encore un temps
3:09 - Générique
📷 Image d'illustration :
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🎵 Bande sonore originale : Shane Ivers - Yearning
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