Petit, j’étais toujours dans le mouvement, soit je dansais, soit je battais les mains, je chantais, toujours content".
Cet extrait de l’interview de l’artiste, donne la pleine mesure de l’univers musical dans lequel Man Soso, chanteuse traditionnelle et figure incontournable du gwoka, a bercé son fils.
Des léwòz Jabrun, des bals à orchestre, aux léwòz a kenzèn, la voix puissante de Konkèt s’imposait partout. Elle est celle exprimée par les ouvriers agricoles dans la misère des plantations. Celle de "Jo, mayé dé grenndé-la", "Benbridj cho", autant de faits divers que l’artiste soulève dans ses chansons et qui caractérisent la société guadeloupéenne de son époque.
Sa rencontre avec Henri Debs l’amène à l’enregistrement de plusieurs morceaux, porteurs de messages. Sa jeunesse, son talent, son style, ses œuvres ont donné au gwoka une nouvelle dimension: l’affirmation d’une identité culturelle collective.
