[ Ссылка ] Aux confins de la Russie, de la Chine, de la Mongolie et du Kazakhstan, le sud de la Sibérie se révèle. Sur des terres quasiment vierges, on tente de vivre en harmonie avec la nature. Nous voici dans l'Altaï.
Le paysage est à couper le souffle : d'immenses steppes bordées de taïga, de toundra et de déserts encerclent le massif de l'Altaï qui se déploie sur près de 2000 km. Des conditions dont profitent les amoureux de la nature comme des parapentistes lors de compétitions nationales. "Quand parfois, je dis que je suis désolé du manque de routes décentes dans la région," raconte Vladimir Milov, moniteur de parapente, "beaucoup me répondent : "c'est rien, il vaut mieux conserver cela en l'état, on en a assez de conduire sur du bitume, cela ne nous dérange pas de marcher un peu."
Certains viennent dans la région pour faire de l'escalade, de la randonnée ou de l'équitation ; d'autres pour la pêche et le rafting dans les rivières s'échappant des glaciers.
Un environnement sacré pour les peuples nomades qui vivaient sur ces territoires dans des temps anciens. Des tribus locales, disciples du chamanisme, vénéraient les esprits qu'ils voyaient dans les montagnes, les rivières, partout dans la nature. D'après Ludmila Menyailova, guide au musée de Novotyryshkino, "les habitants de la région d'Altaï ont toujours considéré que dans chaque plante, il y avait un esprit, une âme et pour eux, c'était quelque chose d'essentiel."
Aujourd'hui, la population garde ancrée en elle, ce respect de la nature. Bien que certaines zones aient été transformées en immenses lieux de villégiature, la région reste en grande partie, vierge. Le cheval est encore largement utilisé pour se déplacer.
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