L'épidémie de coronavirus continue de se propager avec plus de 95 000 malades dans le monde et plus de 3 200 morts. La France est toujours en stade 2 mais il semble "peu probable malheureusement" que le pays échappe au stade trois (le dernier) a déclaré hier la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Le stade trois étant celui où l’on constate que le virus circule et qu’il est transmissible sur l’ensemble du territoire.
Depuis le début de la crise sanitaire, 377 personnes ont été testées positives au Covid-19 en France et six sont décédées. Emmanuel Macron réunit, ce jeudi après-midi, des médecins et des chercheurs pour faire le point sur la situation et sur les solutions face à la crise. Mais, même en stade trois, "la vie du pays ne s’arrêtera pas" a assuré le gouvernement.
Pour l’heure, les restrictions collectives décidées le week-end dernier n’ont pas changé, et les rassemblements de plus de 5 000 personnes dans des espaces confinés restent interdits. Le report des municipales, organisées les 15 et 22 mars, n’est pas à l’ordre du jour y compris dans les foyers épidémiques. Une "bonne centaine" d’écoles, collèges et lycées restent fermés, essentiellement dans l’Oise (35 000 élèves touchés) et le Morbihan (9 000) tandis que les isolements se multiplient et que l’inquiétude grandit dans le pays.
La peur du coronavirus pousse des Français à faire des stocks de pâtes, de riz ou encore de papier toilette. Ces courses en prévision d’hypothétiques mesures de confinement vident les rayons de certaines grandes surfaces. La population se précipite également sur les masques ainsi que les gels hydroalcooliques dont les prix de vente se sont envolés et vont être encadrés par décret. Dès demain, deux tarifs seront proposés : deux euros les 50 ml, trois euros les 100 ml. Le gouvernement a, en outre, décidé la réquisition des stocks de masques jusqu’au 31 mai.
Parallèlement, les premières conséquences sur l’activité économique se font aussi sentir. A cause du Covid-19, des entreprises demandent la mise en place du chômage partiel et des salariés invoquent leur droit de retrait. Quand en Italie, principal foyer du coronavirus en Europe, avec plus de 3 000 cas et 107 morts, le pays est à l'arrêt. Le gouvernement a décrété hier la fermeture des écoles et des universités au moins jusqu’au 15 mars et l’annulation des spectacles et événements sportifs.
Alors comment la France se prépare-t-elle ? Qu'est-ce que le stade trois ? Comment limiter la transmission du coronavirus ? Le droit de retrait au travail, comment ça marche ?
Invités :
• Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match.
• Alain Bauer, professeur de criminologie, spécialiste en gestion de crise.
• Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris
• Agnès Ricard Hibon, présidente de la société française de médecine d’urgence.
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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