Dans un rapport accablant rendu public, lundi 22 janvier, la commission d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives pointe du doigt les "défaillances systémiques" en matière de lutte contre les violences sexuelles dans le monde du sport. De nombreuses sportives dénoncent l'omerta qui règne. Catherine Moyon de Baecque, ancienne athlète de haut niveau, a été la première à avoir brisé la loi du silence. Victime d'un viol en 1991, l'ancienne lanceuse de marteau, devenue aujourd'hui présidente de la "Commission de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations dans le sport", estime qu'il faut "assurer un environnement sain et sécurisé" dans le milieu.
