Boris Cyrulnik présente "Quarante voleurs en carence affective : Bagarres animales et guerres humaines", édité chez Odile Jacob, la clé de ses recherches réside là aussi dans le sujet de cette émission tournée vers l'enfance. C’est une exploration de la violence et de ses conséquences. Il démontre le caractère neuropsychologique de la violence humaine et de ses origines en se fondant sur l’observation du monde animal. En effet, lorsqu'on observe un animal sain, seul, celui ci est incapable de survivre. Il effectue dès lors un parallèle avec le cerveau humain pour en tirer la conclusion suivante, un cerveau sain sans altérité "s'atrophie". Pour cet étude, l’auteur n’hésite pas à puiser dans ses propres blessures et sa condition de survivant de la guerre, lui qui a miraculeusement échappé à une raffle et s’est retrouvé placé dans une institution dans le Vercors qu’il qualifie de "désert affectif". Il se remémore ces années, durant lesquelles les seules relations humaines qui l'ont "réchauffé" ont été celles "avec le chien du voisin". Il décrit une institution qui ne parle pas aux enfants mais les brutalise. C'est sa passion pour l'observation animalière qui lui a permis de s'évader de la maltraitance de cette institution.
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