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La Marche Du Siècle | FR3 | 27/04/1994
L'émission débute par une déclaration liminaire de Jean-Marie Cavada sur les conditions du débat, préenregistré, sans public, ni tractations financières, et sa raison d'être après le verdict concernant Jean-Marie Villemin et le non-lieu de Christine Villemin.
- Jean-Marie Cavada interroge tout d'abord le couple sur leur rencontre: les amis, les bals, le foot, le confort, une vie rien que pour soi, avec le projet d'un autre enfant, et puis le "corbeau", et le drame.

- Jean-Marie Cavada interroge le couple sur les enquêteurs, l'inculpation de Laroche en 1984, les soupçons, les regrets: Jean-Marie Villemin parle des disfonctionnements du juge Lambert, et de responsabilité collective, estimant avoir néanmoins perdu par son geste tout droit à la compassion. Aux questions sur l'inculpation de sa femme, la prison, le doute, il dit la certitude de leur amour, les regards terribles en prison, l'aide du juge Simon. Christine Villemin parle de la crainte que son mari succombe aux persuasions, des forces revenues lorsqu'elle s'est retrouvée enceinte de Julien, de sa volonté de se battre pour son mari, du juge Simon qui lui a redonné quelque espoir dans la Justice.

- Jean-Marie Cavada questionne les Villemin sur leurs rapports avec les journalistes, la presse, leurs propres erreurs, l'argent. Ils ne lisaient aucune presse auparavant, mais pensaient que les journalistes respectaient les autres. Il n'y en avait qu'une poignée à les soutenir, dont un de "Match" qui leur communiquait des documents du dossier auquel ils n'avaient pas accès. Un seul journaliste s'est excusé, Gilles Ouaki pour la photo sur la tombe. Ils justifient les exclusivités par la nécessité de subvenir à leur besoins. Christine Villemin ne se reconnait pas dans le personnage que la presse a fait d'elle.
- En conclusion, les questions concernent la vie privée, les enfants, l'avenir, leurs aspirations, ce qui est désormais changé en eux. v


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