En plus de la dimension sociale systématiquement conférée à son projet artistique depuis 2004 (concerts en Zones Urbaines Sensibles, humanitaires…), l’orchestre de Chambre de Toulouse innove désormais dans le domaine de la facture instrumentale. Il a mis au point une fibre synthétique pouvant remplacer le crin de cheval équipant tous les archets des violons du monde.
Bien moins chère à produire, elle offre les mêmes qualités acoustiques en y ajoutant des avantages de fiabilité, régularité et de maîtrise pour le musicien. L’orchestre expérimente ainsi un nouveau modèle économique inexistant en France : il souhaite ne plus dépendre d’aucune subvention et autofinancer toutes ses activités musicales. Pionnier en la matière, il espère bien faire tomber les barrières juridiques qui limitent actuellement ce type d’initiative.
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