Rencontre avec Jean Paul Riopelle dans son atelier et sur la mer, à bord de son voilier. Propos divers sur sa démarche artistique et sa situation à cette époque. Le peintre décrit sa façon de peindre qui dépend de son état d'âme du moment. Il affirme que la sculpture et la peinture ont la même importance pour lui. Il prétend qu'il y a peu de marchands de tableaux qui sont prêts à suivre un artiste tout au long de sa carrière. Pour lui, la peinture est comme une maladie dont il ne peut se défaire. C'est vivre. Il parle de la course automobile et de son intérêt pour les bateaux. Il soutient que sur un bateau il est impossible de tricher et que nous sommes toujours confrontés au danger. Il évoque une expérience de navigation avec de vrais marins au moment d'une tempête.
Source : Champ Libre, 21 avril 1965
Journaliste : Guy Viau
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