Réfugiés climatiques, déplacés environnementaux, éco-réfugiés... Si les appellations sont limpides, elles renvoient pourtant à une notion floue, comme en témoigne le vide juridique qui entoure le statut de ces migrants. Les menaces auxquelles ils font face sont pourtant réelles et multiples. On pense à la montée du niveau marin, bien sûr, mais il faut y ajouter toutes les conséquences du dérèglement climatique : pénurie d’eau, cyclones, maladies et ravageurs des cultures... La Banque Mondiale annonce ainsi le chiffre de 143 millions de personnes en Afrique subsaharienne, Asie du Sud et Amérique Latine susceptibles de migrer en 2050 pour ces raisons.
Des vagues migratoires déferlantes sur l’Europe ? Non : elles se feraient principalement à l’intérieur des pays concernés. Loin des images brossées à gros traits, il est temps de s’intéresser, plus finement, à un enjeu majeur des années à venir.
avec: Émilie CHEVALIER, professeure agrégée d’histoire/géographie, Anne-Marie TOURNEPICHE, professeure de droit public, université de Bordeaux, Eric VEYSSY, directeur et médiateur scientifique et culturel chez Terre & Océan
- Modération par Yoann FRONTOUT
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