Les écoles ont rouvert le 11 mai. Une rentrée scolaire qui se déroule sur fond d'inquiétude et de colère des corps enseignants.
"L'État est en train d'organiser de la maltraitance ! On est en train d'envoyer nos plus jeunes élèves à l'école parce que derrière l'objectif c'est de libérer les parents, d'utiliser nos écoles comme des garderies, de manière à relancer l'économie."
Pour Louise Chapa, institutrice à l'école maternelle Suzanne Lacore, à Saint-Denis, de la CGT Éduc'action, "On ne va pas pouvoir avancer sur le programme. On sera évidemment plus proche de la garderie que d'un véritable apprentissage. Au lieu de faire courir des risques à nos élèves, à nos familles, et bien il faut dès à présent réfléchir ensemble de manière à ce que septembre soit une rentrée réussie." Un avis partagé par de nombreux enseignants qui auraient préféré une reprise sans élèves pour que les équipes pédagogiques aient le temps de mieux se préparer pour septembre : aménager correctement les locaux, en savoir plus sur le virus. Mais une fois de plus, leurs demandes ne semblent pas avoir été entendues en haut lieu.
Notre enquête sur la réouverture des écoles à lire en accès libre :
➡️ Réouverture des écoles : personne ne sait combien d’enseignants ont contracté le virus [ Ссылка ]
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