Ce mardi 31 janvier, l'Assemblée nationale a accueilli un invité pas comme les autres. En ouverture de la séance, le président de la Rada, le parlement d'Ukraine, a prononcé une allocution à la tribune de l'hémicycle, pour réclamer notamment une aide militaire accrue de la France à son pays, un an après l'invasion russe. Les dix premières questions, posées par chacun des présidents de groupe, portent sur la situation en Ukraine et les livraisons d'armes lourdes. Les députés ont exprimé leur soutien entier à Kiev, tout en s'interrogeant sur la portée de ce soutien, certains réclamant un débat au parlement, d'autres mettant en garde contre un risque d'escalade, de course aux armements en Europe.
Deuxième thème fort de la séance : les retraites, avec huit questions sur le sujet, dont celle de Sandrine Rousseau (écologiste, Paris), qui a lu les mots de personnes rencontrées à Paris en ce nouveau jour de grève et de manifestations contre la réforme.
En réponse à une question de la député Fanta Berete (Renaissance, Paris), sur la décision d'Anne Hidalgo de fermer la mairie de Paris en solidarité avec le mouvement social, le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion a rappelé le principe de neutralité du service public, rappelant n'avoir « jamais pris en otage les usagers », lorsqu'il était maire.
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