Êtes-vous déjà demandé "comment est la qualité de l'air au Canada?" Apprenez-en davantage sur l'air que nous respirons. Dre. Galarneau, chercheuse scientifique spécialisée dans la qualité de l'air au Canada, répond à cette question et nous explique comment on la mesure.
Envoyez-nous vos questions sur l'environnement et le changement climatique!
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SUR L’ÉCRAN :
question scientifique
KERBENS BOISETTE (Animateur, Question scientifique, Environnement et Changement climatique Canada) :
Aujourd’hui, à la Question scientifique, nous parlons de la pollution de l’air.
ATHANAS :
Quel est le niveau de pollution dans la région de Canada? Et spécialement au Sud-Ouest. Et J’aimerais aussi savoir comment vous mesurez ça?
KERBENS BOISETTE :
Nous ne pouvons pas toujours la voir à l’œil nu, même quand elle est tout autour de nous. Alors, comment savoir ce qui se passe?
Madame Galarneau, que pouvez-vous nous dire sur la pollution atmosphérique au Canada et les moyens de surveillance?
ELISABETH GALARNEAU (Chercheuse scientifique, Environnement et Changement climatique Canada):
Commençons par l’un des polluants atmosphériques les plus courants. C’est ce qu’on appelle la matière particulière ou les particules pour faire court. Il comprend toutes les minuscules particules qui flottent dans l’air autour de nous. Les particules peuvent créer une brume lorsqu’il y a du smog ou un feu de forêt à proximité et l’inhalation de particules peut avoir des effets négatifs sur la santé.
La pollution par les particules au Canada et dans d’autres pays développés est moins grave que dans d’autres parties du monde. En moyenne, les concentrations de particules au Canada sont inférieures à celles établies par l’Organisation mondiale de la santé. Il y a seulement 2 % des Canadiens sont exposés à des concentrations de particules qui dépassent ces lignes directrices.
Comparé cela à l’Inde, le pays où les concentrations moyennes de particules sont les plus élevées, où 100 % de la population est exposée à des concentrations supérieures aux lignes directrices de l’OMS. Si on l’évolue de cette façon, la situation au Canada semble très bonne.
Les modèles informatiques élaborés par des scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada montrent à quel point les niveaux de particules peuvent varier dans un pays aussi grand que le nôtre. Ces modèles ne pouvaient pas être développés où valider sans mesure directe des polluants atmosphériques. Les mesures les plus simples aspirent l’air à travers des filtres et pèsent les particules collectées sur une balance.
De nombreuses autres techniques de mesures existent et celles-ci peuvent être déployées au sol, à partir d’avion, et même de satellites.
Jusqu’à présent, nous avons utilisé les particules comme exemple de polluants atmosphériques, mais les particules sont composées de nombreux composés chimiques différents -- des choses comme la suie et les métaux -- et chacun d’entre eux peut être considéré comme un polluant à part entière. Et encore d’autres polluants atmosphériques ne sont pas du tout des particules, ce sont des gaz qui se mélangent au reste de l’air.
Nous n’en savons pas autant sur bon nombre de ces polluants que sont les particules ou sur les façons dont ils interagissent lorsqu’ils sont mélangés. C’est pourquoi la qualité de l’air reste un domaine de recherche aussi actif.
Merci pour votre intérêt pour la pollution de l’air et restez à l’écoute pour les prochains épisodes de Question scientifique.
KERBENS BOISETTE :
Heureusement, nous avons des scientifiques comme madame Galarneau qui surveillent la qualité de l’air et nous tiennent informés. Rappelez-vous, si vous avez une question pour nos scientifiques, posez-la sur nos médias sociaux avec le mot-clic #QuestionScientifique.
Je suis votre animateur, et je m’appelle Kerbens. À la prochaine.
SUR L’ÉCRAN :
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