Les textes irlandais concernant Mog Ruith permettent le déchiffrement de la plaque du fond, de trois plaques intérieures et de deux plaques extérieures, donc une bonne moitié des 13 panneaux mythologiques constituant l’objet. De plus, si on l’identifie à un des trois personnages de la stèle gallo-romaine de Beaune, il permet une hypothèse explicative du programme iconographique de l’ensemble des plaques intérieures et la compréhension d’une autre plaque extérieure ; le reste demeure plus énigmatique même si l’ensemble des plaques extérieures peut se comprendre comme un panthéon qui rappelle un peu celui de César si l’on décompose en 4 plaques de dieux masculins et une triple déesse.
Le chaudron de Gundestrup est à mon sens le plus pertinent pour comprendre la mythologie et la théologie gauloise et, même s’il sort de la littérature médiévale irlandaise, Mog Ruith paraît l’élément le plus adéquat pour en permettre la compréhension en posant l’hypothèse de base mais facilement vérifiable qu’il possédait un équivalent gaulois très proche sur le chaudron qui tient une roue (sans doute brisée) aux côtés d’un dieu vraisemblablement identifiable au Jupiter celtique à la roue.
La conférence est suivie des questions des auditeurs et des réponses de l'intervenant
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