Tendance en repli ce matin pour le CAC 40 à la suite de sa clôture hier a finalement 4 929,27 points très exactement au terme d’un fixing plus long que prévu, sans doute lié au problème technique connu par l’opérateur Euronext hier dans la journée.
Les investisseurs se montrent prudents ce matin alors que les négociations en matière de plan de relance aux Etat-Unis patinent. Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la chambre des représentants et Steve Mnuchin, le secrétaire d’Etat au trésor se sont de nouveau entretenus hier pour tenter d’aplanir leurs différences de point de vue. Nancy Pelosi qui continue d’espérer obtenir un meilleur aperçu de la possibilité de voter ou non le plan de relance avant la date butoir qu’elle a elle-même fixée à ce soir. Autant dire que pour le moment les négociations ne semblent pas plus avancées que ces dernières semaines, l’instauration d’une date butoir rajoutant un facteur d’incertitude aux investisseurs.
L’aggravation de la pandémie à l’échelle mondiale est également dans tous les esprits alors que le nombre d’infection dans le monde se rapproche des 40 millions. Les investisseurs peuvent cependant espérer que le vaccin test de Pfizer soit commercialisé avant la fin de cette année comme le laboratoire l’a laissé entendre il y a quelques jours. Il attend les derniers résultats de test pour demander une autorisation à la FDA en novembre.
Côté entreprises,
Rémy Cointreau publie un chiffre d’affaire en repli de 4% au deuxième trimestre de son exercice décalé. Une bonne nouvelle au vu du repli de 33% au premier trimestre. Le groupe relève sa prévision de résultat opérationnel courant pour son exercice complet. Il passe d’un repli de 35% à 40% à un repli de 25% à 30%.
Le Président du Directoire d’Unibail Rodamco Westfield défend de son côté sa stratégie dans une interview au Figaro à la suite de la fronde de certains actionnaires. Il estime que l’augmentation de capital est la seule façon de garantir l’avenir du groupe.
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