Vous n’êtes pas le seul, Hugo, à vous plaindre d’avoir été contrôlé par une « voiture flasheuse », alors que vous rouliez à la bonne vitesse. Ce type de bévue de la part des forces de l’ordre semble, hélas, se multiplier en même temps que les radars mobile mobile qui contrôlent dans le sens inverse de leur voie (et pas seulement).
Vous n’êtes pas non plus le seul à vous étonner de ne pas voir votre PV aussitôt classé sans suite, et ce malgré la preuve évidente de l’erreur de la police.
Si de votre côté vous avez bien respecté la procédure de contestation et joint à votre courrier, l’imprimé requête en exonération avec le cas n° 3 coché, ainsi que le paiement de la consignation (votre droit à contester), de 68 ou 135 € selon l’excès de vitesse, il est surprenant que vous n’ayez pas obtenu gain de cause d’emblée. Ou reçu une réponse de l’officier du ministère public (OMP) vous informant d’une prochaine convocation au tribunal !
Pour vous sortir de cet imbroglio, un avocat spécialisé vous obtient illico la relaxe. Mais si vous n’êtes pas prêt à débourser plus que le montant de l’amende -après tout, l’erreur vient des forces de l’ordre-, vous devriez pouvoir facilement vous débrouiller seul.
Dans un premier temps rendez-vous sur place au greffe de tribunal de police avec votre dossier complet (copie de la contravention, courrier de contestation, justificatifs de la limitation de vitesse (photo, vue satellite, arrêté municipal ou préfectoral de la réglementation de la voie). Si votre dossier leur a bien été transféré par l’OMP de Rennes, votre affaire devrait être vite expédiée.
A défaut, vous devrez réclamer à l’OMP, à comparaître au tribunal pour vous expliquer. Pas d’autres alternatives.
Bonnes démarches
Et à la semaine prochaine !
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