Deuxième table-ronde "Comment changer les pratiques pour une meilleure prise en compte des victimes de violences conjugales et/ou sexuelles ?" :
• Anaïs Vermeille, conseillère technique à la MIPROF :« trame de plainte » pour violences conjugales
• Mathilde Delespine, sage-femme coordinatrice, Maison des femmes de l'hôpital Delafontaine de St-Denis et Laurent Mercier, commissaire de St-Denis : déposer plainte en dehors du commissariat
• Clôture par Marie-Pierre Badré, présidente du Centre Hubertine Auclert et Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
En 2018, près de 219 000 femmes ont été victimes de violences conjugales physiques et/ou sexuelles. Malgré l’ampleur de ces violences et alors que ces agissements sont punis par la loi, celles-ci sont encore peu signalées aux autorités : moins d’1 femme victime de violences conjugales sur 5 dépose plainte (enquête CVS 2018). Un chiffre qui révèle la difficulté pour les victimes de dénoncer spécifiquement des faits qui relèvent de l’intime et dont la dénonciation peut exposer à un risque de représailles.
Lors de ces démarches, les conditions dans lesquelles les femmes victimes de violences sont accueillies par les services de police – aussi bien lors d’une intervention à domicile que lors d’une audition au commissariat – sont déterminantes pour leur protection et leur parcours judiciaire.
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