Le 26 mai 2019, Tom Van Grieken exulte : son parti, le Vlaams Belang, est un des grands gagnants de ces élections. Après une lourde chute en 2014, le parti d’extrême-droite obtient le deuxième score de Flandre, derrière la N-VA. Un Flamand sur 5 a voté Vlaams Belang. À Ninove, la liste de Guy D’Haeseleer atteint même 40% des voix.
Ce jour-là, le résultat du Vlaams Belang provoque la stupeur. Et ça ne s’arrange pas quand, dans les semaines qui suivent, la N-VA laisse la porte ouverte à un accord de majorité avec le Belang. Finalement, ce ne sera pas le cas. L’extrême-droite reste dans l’opposition. Mais le parti de Tom Van Grieken continue de grandir. Selon les sondages de 2021, le Vlaams Belang dépasserait carrément la N-VA en cas d’élections.
Comment un parti, qu’on disait mourant en 2014, a-t-il pu revenir au sommet aussi rapidement ? L’une des raisons principales tient en deux mots : réseaux sociaux. Le parti a révolutionné sa communication et a massivement investi dans les publicités ciblées sur Facebook. À lui seul, le Vlaams Belang représentait la moitié des 800.000 euros dépensés par les partis flamands sur Facebook entre mars et mai 2019, juste avant les élections. Et le parti continue encore à matraquer les réseaux sociaux de publications ciblées.
Jusqu’à vraiment devenir le premier parti du pays aux prochaines élections ?
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