La loi « pouvoir d'achat », annoncée par Elisabeth Borne à l'issue du premier Conseil des ministres pour lancer la campagne des législatives, recycle les promesses d'Emmanuel Macron. Cette politique "zéro déchet" ne laisse que des miettes aux plus pauvres, quand les plus riches continuent à se gaver.
C'est pourquoi, la NUPES présentait le 25 mai 2022 son plan d’urgence pour le pouvoir d’achat, ayant au cœur le principe de "gouverner par les besoins" et pour horizon la bifurcation vers l'harmonie entre les êtres humains et avec la nature.
Étaient présentées des mesures pour nous protéger de l'inflation (blocage des prix des produits de première nécessité, encadrement des loyers) et des mesures pour augmenter nos revenus (SMIC à 1500€ net, aucune pension de retraite complète sous le SMIC, dégel et rattrapage du point d'indice des fonctionnaires, garantie d'autonomie pour que plus une personne ne vive sous le seuil de pauvreté).
Jean-Luc Mélenchon a souligné qu'il y avait une véritable explosion des prix de tout ce qui est important dans la vie des Français : gaz, électricité, essence, pâtes, farine, huile, loyer. Pendant ce temps, le gouvernement ne fait rien et continue la maltraitance sociale. Le candidat au poste de Premier ministre a également rappelé que 6 Français sur 10 se privent de fruits et légumes à cause des prix et que cela favorise une alimentation de moins bonne qualité. Il a affirmé répondre à cette urgence, une fois en position de gouverner, en augmentant le pouvoir d'achat.
Il est également revenu sur sa proposition de bloquer les prix des produits de première nécessité. Il a indiqué que cela était parfaitement possible car prévu par l'article L.410-2 du code du Commerce. Sur les loyers, il s'est dit pour un blocage à la baisse des prix.
Ещё видео!